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20/11/2012

La fondation Bertelsmann présente "sa" notation de la France

Hasard du calendrier, douze heures après l'annonce de la dégradation de la France par l'agence Moody's, la fondation Bertelsmann présentait, à Berlin, mardi 20 novembre, "sa" notation de la France. Cette fondation privée, considérée comme la plus influente du pays, avait dévoilé son projet en avril en marge de l'Assemblée générale du Fonds monétaire international à New York.

fondation bertelsmann.jpgPour répondre aux critiques visant les agences de notation – un oligopole dont les membres ne sont pas indépendants et se contentent de données macro-économiques — Bertelsmann souhaite créer une fondation indépendante dont les indicateurs seraient à la fois macroéconomiques mais aussi prospectifs. Pour ce faire, Bertelsmann estime avoir besoin d'un capital de départ d'environ 310 millions d'euros (400 millions de dollars) qu'elle aimerait recueillir auprès des membres du G20 et des grandes institutions internationales.
 
A quoi ressembleraient ces notations ? La fondation a présenté mardi cinq pays-pilotes : l'Allemagne, le Brésil, la France, l'Italie et le Japon. Chacun a été jugé selon treize critères (eux-mêmes résultant de l'agrégat de sous-critères) : cinq critères macro-économiques et huit prospectifs. Lire la suite sur lemonde.fr

19/11/2012

De l’Allemagne nazie et de l’intransigeance

Texte de Pierre Assouline sur
Ian Kershaw et Hans Magnus Enzensberger

dresde_1945-229x300.jpgPourquoi la seconde guerre mondiale a-t-elle duré si longtemps et comment expliquer la résistance de l’Allemagne national-socialiste dans les décombres de 1944-1945 alors que la chute du régime était inéluctable ? A cette double question qui n’en fait qu’une, un grand nombre d’historiens ont déjà répondu. Il faut croire que leur démonstration était insatisfaisante puisque cette question ne cesse d’être posée, comme si l’énigme de l’interminable chute d’Hitler demeurait inentamée. Car il ne suffit pas de dire qu’Hitler était d’une intransigeance absolue dans son refus de toute reddition, tant il demeurait hanté par la honte de la capitulation de 1918 : encore faut-il savoir pourquoi il a été suivi jusqu’au bout dans sa volonté d’ « emporter un monde avec nous » alors que le pays n’était plus qu’un immense charnier dans un paysage de  ésolation. On sait pourquoi l’Allemagne s’est effondrée mais on comprend difficilement pourquoi le régime a continué à fonctionner jusqu’à la toute fin alors que son sort était scellé depuis des mois.

Lire la suite sur le blog de Pierre Assouline

16:31 Publié dans P - Presse | Lien permanent