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31/03/2013

Le Cou de la girafe ... entretien avec la Berlinoise Judith Schalansky

judith_schalasky.jpgJudith Schalansky a 32 ans et vit à Berlin, une ville qui lui donne parfois l’impression de ne pas exister. Née en Poméranie (ex-RDA), elle a étudié le design et l’histoire de l’art, avant d’enseigner la typographie. Elle vit désormais des livres qu’elle écrit et de ceux qu’elle maquette. Elle aime les dessins, les cartes, la géographie et la biologie. Ils nourrissent son univers d’écrivain. En 2010, elle a publié chez Arthaud un Atlas des îles abandonnées. Elle décrivait, précisément et brièvement, l’histoire et la forme des îles qui la font rêver et où personne ne vit. Son pays d’enfance, qui n’existe plus tout à fait et d’où pas mal de gens sont partis, est le cadre de son premier roman publié en France, l’Inconstance de l’espèce.

hals_girafe.jpg"Der Hals der Giraffe" (le cou de la girafe) : Inge Lohmark, un professeur de biologie amer et passionné, en fin de carrière, se préserve de ses élèves, de ses désillusions, des effets de la solitude et plus généralement du monde, en observant la vie sous toutes ses formes. On est après la réunification de l’Allemagne. Son mari élève des autruches. Sa fille vit aux Etats-Unis. Science et conscience riment plus que jamais, quoique douloureusement. Tout ce que comprend Inge de la survie et de l’évolution s’applique sans doute à elle-même et à son pays perdu, la RDA, mais Judith Schalansky est trop bonne romancière pour l’écrire aussi généralement. Si son livre devait être adapté au cinéma, elle aimerait que ce soit par Christian Petzold, le réalisateur de Barbara, qu’elle admire. C’est en effet à ce film que l’Inconstance de l’espèce fait parfois songer.

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Pour aller plus loin :

La fin du roman de la Wende – la RDA comme espace d’histoires