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13/01/2020

Film | Ce garçon a besoin de prendre l'air

DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE FRANCO-ALLEMANDE, L'IHM VOUS PROPOSE :
Film | Ce garçon a besoin de prendre l'air
 
de Caroline Link | Der Junge muss an die frische Luft / Allemagne / 2017 / 1h40 / vostfr / avec Julius Weckauf, Sönke Möhring, Ursula Werner

Bassin de la Ruhr en 1972 : Hans-Peter a neuf ans, il est un peu rondelet, mais ne s'en soucie guère. Il cultive son talent pour faire rire les autres. Un jour, à la suite d’une intervention chirurgicale, sa mère perd son odorat et son goût, ce qui la plonge dans une grave dépression. Tandis que son père Heinz est désemparé, Hans-Peter est encore plus motivé pour développer son talent comique.

Pour son film "Nulle part en Afrique", inspiré du roman éponyme de Stefan Zweig, Caroline Link otint en 2003 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

 
En partenariat avec le Cinéma le Méliès et l'Institut Goethe de Lille

Projection en présence de l'actrice Ursula Werner et suivie d'un pot de l'amitié offert par l'IHM.
 
Mercredi 22 janvier | 20h
Cinéma Le Méliès | Pau

22 janvier 2020 | Journée franco-allemande


La Journée franco-allemande, qu'est-ce que c'est ?

La date symbolique du 22 janvier a été choisie en 2003 lors du 40ème anniversaire du Traité de l’Élysée.

Signé le 22 janvier 1963 par le Chancelier Allemand Konrad Adenauer et le Président Français, le Général de Gaulle, le Traité de l’Élysée avait l’ambition d’ancrer la réconciliation franco-allemande au sein de la société, en particulier par le biais de la culture et des échanges de jeunes.

Le 22 janvier 2019, le Président de la République française, Emmanuel MACRON, et la Chancelière de la République fédérale d'Allemagne, Angela MERKEL, ont signé un nouveau traité de coopération et d'intégration franco-allemand, appelé le Traité d'Aix-la-Chapelle.

La journée franco-allemande est un levier pour une meilleure connaissance du pays partenaire. Elle est l'occasion de présenter les relations franco-allemandes et d'informer sur les programmes d'échanges et de rencontres ainsi que sur les possibilités d'études et d'emploi dans le pays voisin. Elle doit également contribuer à la promotion de la langue du pays partenaire.

Cette année, la journée franco-allemande est sous le signe de la lutte contre toute forme de discrimination.

09/12/2019

Studentenmangel : Facs d’allemand cherchent étudiants désespérément

® Soazig Le Nevé / Le Monde

® Soazig Le Nevé / Le Monde

En trois ans, cinq universités ont fermé leur département d’allemand. Le nombre d’étudiants en littérature et civilisation germaniques a chuté de 25 %.

A l’aube de l’an 2000, Klaus Wieland aurait dispensé son cours en amphithéâtre, devant un parterre de 200 étudiants. Il aurait abordé le maître, Goethe, à travers Les Souffrances du jeune Werther, chef-d’œuvre du mouvement littéraire Sturm und Drang (« Tempête et passion »), sous les yeux de jeunes germanistes impatients de transmettre à leur tour cet héritage.

Nous sommes en 2019, et la réalité est bien différente. Dans une petite salle de l’Unistra, à Strasbourg, le cours de littérature allemande du professeur Wieland n’est suivi que par 17 étudiants de deuxième année de licence en littérature, langue et civilisation étrangère (LLCE). « Mon tout dernier amphi remonte à il y a plus de dix ans. L’hémorragie a débuté dans les années 2000, brutalement, avec 40 % d’étudiants en moins. Elle n’a plus cessé depuis », constate l’enseignant. La capitale alsacienne n’a donc rien d’un bastion linguistique pour l’allemand : en première année, seuls 36 étudiants sont inscrits, alors qu’ils étaient encore 63 en 2016.

Lire aussi L’Université franco-allemande fête ses 20 ans
A l’échelle nationale, selon les statistiques ministérielles de 2018, la licence LLCE allemand comptait 1 872 étudiants dans 34 universités. En l’espace de trois ans, les effectifs en licence ont chuté de 11 % et en master de 40 %. En une décennie, plus d’une quinzaine de sections universitaires d’allemand se sont éteintes, dont cinq départements ces trois dernières années.

Un niveau en baisse

« Le bateau prend l’eau de partout, s’alarme Vincent Balnat, maître de conférences au département d’études allemandes de l’Unistra. On se maintient encore car on est en Alsace, mais il est fort possible que l’on passe de 36 à 15 étudiants dans dix ans… » La pérennité des postes (17 titulaires) est donc engagée, les départs à la retraite n’étant déjà plus remplacés.

Pour lire la suite de l'article paru le 10 novembre 2019 dans le Monde, cliquez ici

17:25 Publié dans N - France - Allemagne | Lien permanent