Der deutsche PEN-Club im Exil 1933-1948

Im Zentrum für zeitgenössische Kunst Le Bel Ordinaire in Billère ist bis zum 26. März 2016 die Plakatsammlung des international anerkannten Graphikers Vincent Perrottets zu sehen. Die Ausstellung ermöglicht ein Eintauchen in die Welt der Graphikkunst, wo technisches Knowhow und künstlerische Virtuosität einhergehen.

Unter der Fülle von Plakaten stößt der Besucher auf das nebenstehende Plakat des deutschen Grafikdesigners Gunter Rambow, das er 1983 für die Ausstellung "Der deutsche PEN-Club im Exil 1933-1945" in der Deutschen Bibliothek in Frankfurt am Main entwarf.

Der deutsche PEN-Club im Exil?

PEN steht für Poets, Essayists, Novelists. Als internationale Schriftstellervereinigung wurde der Verband 1921 in London gegründet. Kernaufgabe sollte sein, Schriftsteller unabhängig von ihrer Herkunft, Religion oder Nation zusammenzubringen und damit einen Einsatz für internationalen Frieden zu leisten. Stand der PEN während seiner Gründung noch unter dem Motto „No politics in the P.E.N. Club“, politisierte er sich im Verlauf der Jahre, um im Fall von Zensur, Unterdrückung und Verfolgung Druck auf die jeweilige Regierung aufbauen zu können.

1925 hatte sich auch ein Deutsches PEN-Zentrum gegründet, dessen Präsidentschaft Alfred Kerr übernommen hatte. Mit der Machtübernahme der Nationalsozialisten wurde das deutsche Zentrum gleichgeschaltet. Nach dem 11. Internationalen PEN-Kongress in Ragusa Ende Mai 1933 trat der deutsche PEN aus dem Internationalen Verband aus. Sowohl Hermon Ould, der Sekretär des internationalen PEN, als auch der Dramatiker Ernst Toller hatten die Haltung der deutschen PEN-Gruppe kritisiert und die Bücherverbrennungen, Ausgrenzung und Verfolgung jüdischer und politisch unliebsamer Künstler angeprangert.

Im Londoner Exil bemühten sich die versprengten deutschsprachigen Exilschriftsteller um eine Neugründung. Der deutsche PEN-Club im Exil sollte von nun an die deutsche Literatur im internationalen PEN vertreten. Im April 1934 wurde Heinrich Mann Präsident, von Dezember 1933 bis Juni 1940 war Rudolph Olden Sekretär.

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Résidences croisées d'écriture

20 ans d'échanges avec le Land de Hesse

Entretien avec Harry Oberländer,
Directeur du Hessisches Literaturforum

Propos recueillis par Catherine Lefort, traduits de l'allemand par Alexia Valembois

Depuis plus de vingt ans, Écla Aquitaine tisse des relations étroites avec le Land de Hesse en Allemagne qui se traduisent par des résidences croisées d’écriture : des écrivains allemands séjournent en Aquitaine à la résidence de la Prévôté, des auteurs aquitains sont accueillis à la Villa Clementine à Wiesbaden. Dialogue avec Harry Oberländer sur les enjeux de ces échanges internationaux autour de la littérature.

Catherine Lefort - Vous avec été un des premiers écrivains en résidence à Bordeaux dans le cadre des échanges et coopérations entre l'Aquitaine et le Land de Hesse. Vous êtes aujourd'hui directeur du Hessisches Literaturforum à Francfort.

Harry Oberländer - Je garde un très bon souvenir de mon séjour en résidence à Bordeaux. C'était en octobre et novembre 1988. Nous étions partis en voiture avec mon amie de l'époque et nous avions traversé la France en passant par Mulhouse en Alsace, Dijon, puis à travers le Massif central, cela nous avait pris trois ou quatre jours avant d'arriver, via la Dordogne, le 1er novembre à Bordeaux après avoir franchi le pont de pierre. Un bien beau voyage, conscients comme nous l'étions que Friedrich Hölderlin avant nous, durant l'hiver 1801, l'avait lui-même effectué, à pied pour l'essentiel, pour aller prendre ses fonctions de précepteur auprès du consul Meyer dans sa demeure des allées de Tourny. A Bordeaux, quant à moi, j'ai résidé dans la belle maison de la rue de la Prévôté et je n'ai pas eu à être précepteur, j'avais au contraire tout un mois devant moi pour travailler en paix avant d'être amené à découvrir bien d'autres lieux en Aquitaine à l'occasion de visites scolaires et autres rendez-vous....

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Paru dans Éclairs - La revue numérique d'Écla.

 

Buchtipp : Berlin Légendes ... d'Olivier Morel

Berlin légendes ou La mémoire des décombres : une capitale littéraire en rêveries et en conversations, par Olivier Morel (Presses universitaires de Vincennes, Saint-Denis, France)

Le volume, ponctué de nombreuses photographies de l’auteur, propose une série de conversations avec les écrivains Stéphane Hessel, George Tabori, Wladimir Kaminer, Inka Parei et Zafer Şenocak, sans oublier Inge Deutschkron, Ilse Rewald, Martin Walser et Christoph Hein.

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